A peine 10 places de stationnement à 95 € le mètre carré…..
La séance du Conseil Municipal du 28 mai dernier s’est ouverte sur l’achat d’un terrain d’une surface de 329 mètres carré (actuellement des jardinets en friche) situés à l’arrière des boutiques de la Place de la République, jouxtant le mur de la bibliothèque.
Le Maire, a présenté l’urgence de cette acquission, dans l’objectif de créer sur cet emplacement, un futur parking en vue de l’implantation de la maison médicale en lieu et place de la Vieille Maison.
Alors même que le cabinet d’étude sur la faisabilité ne s’est pas encore prononcé, alors même qu’un nombre d’Ecomméens semblent opposés à ce projet, nos impôts vont servir, celui qui, à une époque avait brigué pour la gauche locale un mandat tout aussi local, et s’était vu infligé un score humiliant.
« Le vendeur a un acheteur à 112 € le mètre carré » dit le Maire, bien piètre négociateur, à son conseil qui écoute sagement l’énoncée du problème à faire passer « Nous avons le droit de préempter à un prix inférieur, mais le vendeur accepte de nous vendre son terrain 17 € de moins par mètre carré, soit 95 € le mètre carré au final. Nous n’avons pas de repères sur les prix des terrains au centre ville, c’est difficile de se faire une idée» justifie le premier élu de la cité qui fait adopter séance tenante par son conseil moins trois abstentions l’achat.
On se demande à quoi servent les services de l’Etat et notamment celui des domaines, qui, interrogé aurait pu faire l’estimation du coût…
Passablement biscornue le terrain en question permettra à peine de réaliser une dizaine de place de stationnement sachant que la largeur minimale d’une place est de 2,50m X 5 m pour accueillir la grande majorité des véhicules mais qu’une place réellement adaptée doit offrir une surlargeur de 0,80 m.
Lorsque des places de stationnement sont matérialisées sur le domaine public, au moins 2 % de l’ensemble des emplacements de chaque zone de stationnement, arrondis à l’unité supérieure, sont accessibles et adaptés aux personnes circulant en fauteuil roulant.
Il faudra donc au minimum une place de véhicule pour personne handicapée, emplacement de plain-pied, en dehors de tout obstacle et de toute circulation automobile, pour permettre une bonne approche des véhicules par les personnes circulant en fauteuil roulant. L’emplacement doit comporter une bande d'accès latérale, prévue à côté des places aménagées, d'une largeur d'au moins 0,80 m, ce qui porte la largeur totale de l'emplacement à un minimum de 3,30 m. De plus, un cheminement d'accès au niveau du trottoir, d'une largeur au moins égale à 0,80 m doit être aménagé.
Bref, une fois encore, nous voilà précipités dans une action menée sans aucune réflexion, avec un climat de duperie certain quand au prix fixé.
Muriel Fiez